Assumer ses responsabilités d’entreprise, c’est bien. Le démontrer, c’est mieux ! C’est pourquoi DB Group.be s’est récemment engagé dans la démarche Ecovadis : un système d’évaluation des performances environnementales et sociales des entreprises, mondialement reconnu.

Le système est encore peu connu du grand public, mais il est de plus en plus répandu dans le monde du business : Ecovadis est une plateforme d’évaluation des démarches RSE (responsabilité sociale et environnementale), qui note chaque entreprise participante en fonction de multiples critères. Développée à partir de 2007 en France, elle a rapidement franchi les frontières et compte aujourd’hui plus de 75.000 utilisateurs dont L’Oréal, Orange, Johnson& Johnson, Unilever, la SNCF ou encore Nestlé. 

Pourquoi cet intérêt ? Parce qu’Ecovadis apporte à ces entreprises la garantie de travailler avec des fournisseurs respectueux des normes sociales et environnementales – et leur permet d’apporter cette même garantie à leurs propres clients. Une façon de protéger leur réputation, à l’heure où le comportement des marques est scruté d’un œil critique par le public, tandis que l’allongement des chaînes de valeur a diffusé les risques. Fraude sociale, non-respect des normes de travail, pollution… : un problème chez un sous-traitant, parfois très éloigné, peut très vite devenir le vôtre – et abîmer votre image… L’objectif d’Ecovadis, c’est de limiter ces risques en réalignant les responsabilités tout au long de la chaîne, et créer la confiance entre partenaires. 

21 critères sociaux et environnementaux

« C’est justement à la demande d’un client que nous avons décidé d’adopter la démarche Ecovadis », explique Rodolphe de Craene, Production Assistant et gestionnaire du dossier. 

Concrètement, la méthode Ecovadis repose sur l’analyse combinée de 21 critères RSE regroupés sous 4 thématiques, qui recouvrent tous les aspects non-financiers de l’activité : environnement, ressources humaines et droits de l’homme, éthique et achats responsables, modulés selon la taille de l’entreprise, son secteur d’activité ou encore sa localisation. Pour analyser ces critères, Ecovadis se fonde sur des normes internationalement reconnues telles que les conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), la Global Reporting Initiative (GRI), le Pacte Mondial des Nations Unies ou encore la norme ISO 26000. Il en ressort une note globale de 0 à 100. 

DB Group.be, qui emploie une douzaine de personnes en Belgique, avait soumis un premier dossier en 2021, mais n’avait pas atteint, à l’époque, le seuil minimal (40). « Cela ne signifiait pas qu’on travaillait mal, mais plutôt que nous ne rapportions pas suffisamment de données », indique Rodolphe, pour qui la deuxième tentative a été la bonne, avec une note de satisfaction obtenue fin 2022. « En fait, on répondait déjà à beaucoup de critères, mais l’information n’était pas formalisée, pas assez structurée », précise son collègue Patrick Fasbender, Sales Director.  

« Pour une PME comme la nôtre, la démarche est quand même relativement lourde », poursuit-il. « Compléter le dossier nous a demandé plusieurs jours de travail, avec beaucoup de renseignements à fournir, beaucoup de données à rechercher… En fait, cela nous a obligés à penser comme une grande entreprise à de nombreux égards : bien-être au travail, formation, absentéisme, relation avec nos propres fournisseurs… Des points qui sont souvent gérés de manière peu formelle dans une PME, et auxquels nous avons été amenés à porter une attention particulière. »

« Un cercle vertueux »

Pour quel résultat ? « Cela nous a certainement permis d’améliorer certaines pratiques, par exemple en matière de gestion des déchets », reprend Rodolphe« Nous sommes un site de production : on utilise du papier, des encres, des toners, des matières plastiques, on réceptionne et on livre beaucoup de produits emballés. Bien entendu, tout cela était déjà trié, recyclé ou éliminé correctement, mais il restait possible d’optimiser. Cela peut sembler anecdotique, mais nous recevons beaucoup de livraisons sur palettes. Auparavant, elles étaient débitées pour en faire du petit bois – c’est une forme de valorisation, mais ce n’est pas la meilleure. Aujourd’hui, elles sont stockées, reprises et réutilisées dans une approche circulaire qui a une valeur environnementale bien supérieure. »

À présent que le premier pas est franchi, DB Group.be espère bien capitaliser et améliorer son score : « Ecovadis encourage une démarche d’amélioration permanente. C’est un cercle vertueux, dans lequel nous voulons nous inscrire avec nos fournisseurs et nos clients. »

(@Photo : Margot Richard/Unsplash)

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