Une bonne image, c’est déjà la moitié du message. Qu’il s’agisse d’illustrer une brochure, une affiche ou un site web, le choix de l’image est capital pour attirer l’attention ou indiquer le sujet. Mais au fait, qu’est-ce qu’une « bonne » image ? 

L’œil humain perçoit et interprète l’image beaucoup plus vite que le texte : c’est dans notre nature de grands primates. Pour survivre dans notre environnement, depuis des centaines de milliers d’années, il nous a fallu capter instantanément la moindre information visuelle. Lire et comprendre un texte, au contraire, est une compétence qui s’acquiert par l’apprentissage et reste un processus complexe, inévitablement plus lent. 

Voilà pourquoi l’image tient une si grande place dans la communication. Même si le texte permet de raconter, expliquer, commenter, c’est l’image qui, d’abord, attire l’attention. Elle peut aussi renforcer le message ou aider à sa compréhension en apportant un complément d’information visuel. Dans tout projet de communication, imprimée ou numérique, il est donc capital de bien choisir ses images. 

1. Cherchez l’impact 

Impact
@solarseven / gettyimages

Le premier critère, c’est l’impact. Surtout pour une affiche, la couverture d’un livre ou pour un post sur les réseaux sociaux : l’image doit capter le regard par son sujet, son traitement, sa composition, ses couleurs… – c’est moins vrai en pages intérieures d’un livre, d’un magazine, ou sur les pages secondaires d’un site web, où la première fonction de l’image est d’illustrer.  

Les images à fort impact sont souvent liées aux émotions, négatives ou positives : des enfants joyeux ou, au contraire, un visage en pleurs ont sur nous un pouvoir d’évocation immédiat et puissant. Le rire est un autre ressort très efficace : rien de tel qu’une image amusante ou décalée. Mais on peut aussi jouer sur l’étonnement, en choisissant une image intrigante ou symbolique, dont le sens n’apparaît pas immédiatement. Attention cependant : la recherche d’impact ne doit pas nuire au sens. 

2. Soyez pertinent

Pertinence
@andrii Yalaskyi / gettyimages

C’est le deuxième critère : la pertinence. L’image doit servir le propos ; naturellement, le premier réflexe est de vouloir l’illustrer « littéralement » : une salle de classe pour parler d’une école, une vitrine pour parler de commerce, etc. L’inconvénient, c’est ce que les illustrations de ce genre peuvent donner une forte impression de « déjà vu ». Pour éviter la banalité, on peut recourir à un langage plus symbolique ; pour l’école, par exemple, choisissez une image qui évoque le savoir ou la transmission. Mais n’allez pas chercher trop loin : l’image doit rester en lien avec le texte. Parfois, c’est l’illustration « littérale » qui reste la plus pertinente. 

Recherchez également la cohérence : essayez de définir un style d’images qui vous convient et de conserver cette « ligne éditoriale » à travers tout votre projet, ou sur vos différents projets – par exemple, optez pour un style « vintage » ou pour une couleur dominante.   

Enfin, n’oubliez pas que l’illustration n’est pas forcément une photo : il peut s’agir d’un dessin, d’une infographie, d’un montage… 

3. Contrôlez la qualité

@Galeanu Mihai / gettyimages

Le troisième critère essentiel, c’est la qualité. Une bonne image doit être esthétique. Elle doit aussi être nette et de bonne définition – ce qui n’a pas la même signification selon que l’image soit destinée à être imprimée sur papier ou diffusée sur des écrans (d’ordinateur ou de smartphone).

Pour faire bref, le papier est un support « haute def », tandis que les écrans sont des supports « basse def ». Cela signifie que, pour un imprimé, on aura toujours besoin d’images plus « lourdes » que pour un site web. 

Cette définition se mesure en dpi (« dots per inch »), ou ppp (« points ou pixels par pouce »). En imprimerie, on recommande généralement de ne pas descendre en-dessous de 300 dpi, à mettre en rapport avec la surface de l’illustration. Par exemple, pour imprimer une image carrée de 10X10 cm (3,9×3,9 pouces), il faut en principe une image de 1170×1170 pixels minimum. À l’écran, en revanche, on peut se contenter de 72 dpi : pour la même surface d’image, 280×280 pixels suffiront. C’est même mieux : sur un site web, les images trop lourdes chargent plus lentement et ralentissent les pages ; mieux vaut les réduire. Mais bien sûr, si votre image est destinée à la couverture d’un magazine, à une affiche, ou à être diffusée sur grand écran, il faudra beaucoup plus de pixels… 

Mais où donc se procurer ces images à fort impact, pertinentes et de haute qualité ? Ce sera l’objet d’un prochain article sur notre blog.  

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Photo Magnet Me/Unsplash